épatés par les prestations de la 308 e-HDi 115 ch nous nÂ?avons pu que constater que le diesel de 92 ch est en retrait par rapport à celui de sa grande sÂ?ur. Pas tellement en performances le quatre-cylindres apportant des reprises suffisantes en 4ème et des accélérations très dignes pour la catégorie. Pas trop en consommations puisque malgré sa boĂ®te cinq vitesses le 1.6 HDi se contente de 61 l/100 km en moyenne (la e-HDi 115 fait très fort avec 55 l) et même de 59 l en ville malgré lÂ?absence de système Stop Start. Ce dernier aurait pourtant été bienvenu car le diesel sÂ?avère plus vibrant et moins discret que celui de 115 ch.

Si cela nÂ?a rien de catastrophique la différence est tout de même sensible notamment à lÂ?accélération où ce HDi 92 gronde et autour de 1.300 tr/mn où il vibre sensiblement. CÂ?est dommage car il accepte aisément de reprendre à ce régime et que en regard de lÂ?étagement de boĂ®te on sÂ?y trouve naturellement surtout en conduite souple en milieu urbain. DÂ?autre part si sur la route nous avons retrouvé une voiture précise sĂ»re et équilibrée elle ne sÂ?est pas montrée aussi souveraine que sa version de 115 ch.

Notamment en matière de confort sensiblement plus ferme que ce soit à basse comme à haute vitesse. Un phénomène qui semble lié aux pneus à ultra-basse résistance au roulement (Michelin Energy Saver+) plus raides que ceux à très basse résistance au roulement de la variante 115 ch. Rien de rédhibitoire mais une différence nette qui fait que les amateurs de vrai confort se tourneront plutôt vers le modèle de 115 ch. Pour le reste la Peugeot 308 affiche une finition de très bon niveau une ambiance à bord plaisante ainsi quÂ?une dotation dÂ?origine très correcte. En revanche on regrette que lÂ?habitabilité aux places arrière soit en retrait par rapport à lÂ?ancien modèle donc moyenne. Son coffre est cependant plus généreux (330 dm3 sous tablette contre 300 dm3 précédemment).